Depuis la crise sanitaire du Covid-19, notre société a subi de nombreux bouleversements. En première loge, ce sont les modes de consommations qui ont changés. Avec de nombreuses enseignes fermées ou tout du moins ne pouvant pas accueillir de public, les Français ont eu un élan de solidarité afin de soutenir l’économie de leur pays.
Ces changements de consommation se sont peu à peu traduits en exigences. Les Français souhaitent à présent consommer de manière responsable, locale, et biologique.
Vous souhaitez lancer votre activité e-commerce écoresponsable ?
Vous proposez déjà des produits durables et hésitez à développer votre boutique en ligne ?
Cet article vous permettra d’éclaircir vos doutes, alors n’attendez plus pour le découvrir !
Sommaire :
Les livraisons à domicile sont de plus en plus fréquentes et ont notamment connu une accélération durant l’épidémie de mars 2020.
Cette hausse n’est pas sans conséquences puisqu’elle entraîne indéniablement une augmentation du nombre de trajets des transports et du nombre de kilomètres parcourus. Sans compter que le secteur du transport est le plus pollueur au monde !
Mais c’est plus particulièrement le phénomène du « dernier kilomètre » qui fait l’objet de nombreuses réflexions.
Ce trajet, qui représente généralement l’acheminement d’un colis d’un magasin ou centre de distribution jusqu’au domicile du client, représente la dernière étape mais aussi la plus polluante.
Elle s’effectue très souvent avec des véhicules thermiques et en milieu urbain, où la circulation ne favorise pas la diminution d’émission de particules fines.
Aujourd’hui, ces modes de transports changent petit à petit pour pouvoir proposer des livraisons de plus en plus vertes.
Avec le développement massif du e-commerce, les transporteurs ont été poussés petit à petit à modifier leurs flottes de véhicules de livraison. Il est essentiel de continuer à satisfaire les consommateurs qui aspirent à devenir plus responsables.
Cela est également important pour les entreprises qui souhaitent améliorer leur image de marque et apparaître respectueuse de l’environnement de proposer des modes de livraison verts.
C’est notamment grâce à l’essor des véhicules propres des grandes marques telles que Peugeot, Renault, Toyota… que les modes de livraison ont pu être révolutionnés. Les gammes de véhicules électriques, au gaz naturel ou encore à l’hydrogène sont de vrais phénomènes de mode. Un grand nombre d’entreprises ont déjà remplacé leurs anciennes flottes de véhicules par de nouvelles décarbonées.
Ces efforts ne sont pas sans résultats puisqu’en 2022, la part de marché des véhicules propres atteint plus de 20% des parts de marché du secteur automobile.
Pour aller plus loin, des entreprises de service de livraison telles que Deliveroo, Uber Eat … ont opté pour le vélo ! En plus d’être une solution 100% décarbonée, elle favorise la réduction des pollutions sonores dans les centres villes.
Si les entreprises intègrent des méthodes décarbonées à différent niveau de leur chaîne de production, c’est notamment parce que les attitudes des consommateurs ont changé et leurs exigences aussi.
Depuis plusieurs années, les consommateurs, et plus particulièrement les jeunes, se laissent tenter par les livraisons à domicile par manque de temps, à cause de la distance ou tout simplement par confort.
Il en est de même pour les courses alimentaires ou les repas qui sont souvent commandés sur des plateformes de mise en relation car considérées comme plus pratiques.
Mais ces nouveaux modes de consommation ne sont pas sans conséquences sur notre environnement.
Assez récemment, une prise de conscience collective a permis de changer la donne. Aujourd’hui un peu plus de 50% des consommateurs sont prêts à opter pour une livraison écoresponsable même si cela est légèrement plus cher et que le produit doive mettre un peu plus de temps à arriver.
Alors, pourquoi ne pas proposer de la livraison verte à vos clients ?
Nespresso a fait le choix d’intégrer des méthodes écoresponsables à plusieurs niveaux de l’entreprise, notamment dans les moyens de transports et de livraison de ses produits.
A l’échelle nationale, une commande peut être livrée sous 2 heures par un livreur à vélo à partir de la boutique la plus proche. Cela est possible grâce au large réseau de boutiques Nespresso en France. De plus, pour approvisionner ses boutiques Parisiennes, la marque a fait le choix d’utiliser des véhicules fonctionnant au gaz naturel.
Le géant Amazon a lui aussi choisi de revoir sa logistique dans la capitale. Le choix s’est porté sur l’achat d’un entrepôt dans un immeuble parisien afin de pouvoir recharger ses véhicules électriques pendant la nuit.
La société de consommation qui ne cesse d’acheter et de jeter devient de plus en plus dépassée. Pour venir la contrer : l’essor du Recommerce.
Ce phénomène renvoie au recyclage des produits et découle de la mode du vintage. Il permet de réduire considérablement le nombre de déchets.
Bien que les produits recyclés paraissent être très « écolos », la plupart des acheteurs de ce type de bien réalisent les achats sur internet. Ce type d’activité ne se limite donc pas seulement aux boutiques physiques, mais peut totalement être compatible avec un site e-commerce.
Beaucoup de consommateurs adhèrent à ce modèle d’achat et certains affirment même que les entreprises ont leur responsabilité dans la production du nombre de produits. Elles devraient alors les recycler ou du moins proposer un rayon de produits de seconde main.
Répondre à cette nouvelle demande ne peut qu’améliorer l’image de marque en montrant l’effort environnemental mis en œuvre.
Les produits d’occasion représentent une nouvelle source de bénéfices pour les entreprises, tout en prêtant une attention au pouvoir d’achat des consommateurs français.
Depuis plusieurs années, le pouvoir d’achat des Français diminue. Le recommerce se place en réponse à ce fléau en permettant à des personnes d’acquérir des produits à moindres coûts.
Ainsi elles peuvent acheter des produits qu’elles n’auraient pas pu s’offrir s’ils avaient été neufs.
Le recommerce permet alors aux consommateurs de réaugmenter leur pouvoir d’achat. Par exemple,, en revendant certains produits dont ils ne servent plus eux-mêmes, puis en rachetant d’occasion à faibles coûts. C’est un véritable cercle vertueux !
Le marché du recommerce touche tous types de produits : vêtements, luxe, automobile, multimédia, jouets, high tech …
Les plateformes de vente de produits de seconde main existent depuis bien longtemps. Le Bon Coin est un exemple parfait pour décrire le recommerce de produits en tout genre.
Il y a aussi Vinted, qui lui est spécialisé dans l’habillement. L’industrie textile étant l’une des plus polluantes au monde, des géants comme Vinted ont permis de réduire l’empreinte carbone de ce secteur. Le principe pour tous les utilisateurs est d’être mis en relation avec d’autres particuliers pour vendre les vêtements qu’ils ne souhaitent plus. Les prix sont bas dans la plupart des cas.
Comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres !
Enfin, le marché du smartphone est particulièrement concerné par le recommerce. Les utilisateurs de smartphones changent très souvent le leur avant même qu’il ne cesse de fonctionner. L’envie d’en avoir un toujours plus moderne avec toujours plus de fonctionnalités les poussent à surconsommer ce type de produits.
Mais des entreprises comme Apple ont trouvé la solution pour diversifier leur business tout en limitant le gaspillage. Ainsi, la multinationale propose à ses clients de rendre leur ancien produit afin de déduire sa valeur du nouveau produit qu’ils souhaitent acheter. Ensuite, l’enseigne peut revendre les appareils récupérés en les reconditionnant, ou alors s’en servir en pièces détachées.
Les goûts des Français ne penchent plus véritablement pour les produits venant du monde entier. Ces produits sont bien souvent peu qualitatifs et sont synonymes de « malbouffe ».
Avec la pollution qu’engendre l’acheminement de ces produits, beaucoup font à présent le choix d’une consommation raisonnée et principalement Made in France qui est gage de qualité.
Pour la plupart des consommateurs français, produit local rime avec produit régional. Le tout étant que le circuit du produit soit court.
Beaucoup font le choix de faire leurs courses alimentaires auprès des commerces de proximité afin de soutenir l’économie locale.
Les commerçants/ artisans de quartier spécialisés (boulanger, boucher, fromager, poissonnier…) sont eux aussi de plus en plus plébiscités dans le but de consommer moins mais mieux.
La roue finie toujours par tourner ! L’heure de gloire est enfin aux producteurs.
Une partie des consommateurs connaît un « ras le bol » des super et hypermarchés bondés, où la foule est écrasante et les queues aux caisses interminables. Certains ont même l’impression de s’y perdre ou de ne pas arriver à trouver les produits qu’ils cherchent à cause de l’immensité des magasins.
Par ailleurs, pendant la crise sanitaire, les ventes de produits locaux ont connu une croissance supérieure à celle des produits issus de la grande distribution.
De ce fait, les GMS ont commencé à développer la vente de produits locaux en y consacrant des rayons dédiés. Cela permet aux consommateurs de bénéficier d’une plus grande variété de produits tout en étant en mesure de faire leurs achats habituels dans un seul et même endroit.
C’est également un bon moyen pour les producteurs du terroir de se faire connaître et de vendre leurs produits. Les grandes surfaces alimentaires jouent donc un rôle important en faisant la promotion des produits locaux tout en offrant une plus grande accessibilité pour les consommateurs.
L’achat de produits locaux est de plus en plus prisé par les consommateurs. Pour rester compétitifs, il est important pour les producteurs et les petits commerces de se mettre au goût du jour en proposant aussi un site marchand.
Le digital reste très important, notamment avec l’essor du click and collect durant la crise sanitaire, et qui reste très demandé par les consommateurs aujourd’hui.
Le tout étant de diversifier les canaux de vente.
En effet, la plupart des consommateurs effectuent désormais leurs recherches sur internet et leurs achats en ligne avant même de penser à se déplacer en magasin. Posséder un site web est donc devenu incontournable pour faire perdurer son entreprise, et ce, même dans le secteur du commerce responsable.
Il faut d’ailleurs noter que pour attirer les utilisateurs et leur inspirer confiance, il est important de communiquer sur les coordonnées de l’entreprise (téléphone, e-mail, adresse) sur le commerce en ligne. Vous serez alors aussi convaincant et rassurant qu’une boutique physique et garantissez de la proximité avec vos utilisateurs.
Il est important de comprendre que l’e-commerce et le commerce local ne sont pas contradictoires, mais bien au contraire, qu’ils se complètent.
L’e-commerce permet aujourd’hui de toucher un public plus large et d’étendre votre visibilité. L’e-commerce a donc pour but de promouvoir votre activité.
Depuis 2020, les magasins bio se développent rapidement et leur implantation se fait de plus en plus dans les milieux urbains. Cette accélération a poussé le « bio » à se démocratiser et se caractérise à présent comme un mode de vie.
Les modes de consommation ont également été transformés, avec une prise de conscience croissante de l’importance de consommer des produits sains et respectueux de l’environnement.
Selon les chiffres de l’agence bio, le marché des produits biologiques en France a une valeur de 13 milliards d’euros et représente 6,6% des achats alimentaires totaux des ménages. Cela montre que la consommation de produits bio est en forte croissance et que le potentiel d’avenir est indiscutable.
La disponibilité croissante des produits bio contribue également à cette tendance. Les magasins bio étant de plus en plus présents et les enseignes classiques proposant aussi ce type de produits, les consommateurs ont désormais accès à des produits bio de qualité dans leur quotidien de consommation.
Le soutien de ces causes concerne majoritairement les jeunes consommateurs. Ils préfèrent délaissés les produits industriels, aussi appelés « plats préparés » en faveur de plats faits maison avec de bons produits afin de préserver la planète. Ils sont sensibilisés aux problèmes liés à l’utilisation de pesticides et autres produits chimiques dans l’agriculture conventionnelle.
L’achat de produits bio permet également aux consommateurs de soutenir les producteurs locaux en promouvant la rémunération équitable et le bien-être animal (pas d’élevage intensif ni d’animaux élevés en batterie). Certains préfèrent même acheter directement à la ferme ou chez l’agriculteur, favorisant ainsi une relation plus directe entre les consommateurs et les producteurs.
Par ailleurs, le bio et le « responsable » ne se limitent pas seulement aux produits alimentaires, mais il est également valable pour tous les secteurs. Nous avons par exemple le secteur de l’habillement, de la cosmétique ou de l’hygiène.
Les jeunes consommateurs sont de plus en plus conscients des impacts éthiques et sociaux de leurs achats. Ils cherchent à soutenir des entreprises qui respectent l’environnement, les animaux et les conditions de travail des employés. Ils prêtent également attention aux différents labels comme « Cruelty Free », « Max Havelaar », « Bio Equitable » et bien d’autres encore …
Pour les consommateurs un peu plus âgés, les CSP + et les femmes, consommer bio c’est tout aussi important ! Pour leur part, la motivation principale est la santé.
Prenant de plus en plus conscience des bienfaits des produits bio et de qualité supérieure sur leur santé, les consommateurs changent leurs habitudes :
– Tendance des plats « faits maison », qui a connu une forte poussée pendant la crise sanitaire. Les consommateurs ont été incités à cuisiner davantage, à rechercher des ingrédients de qualité et à se tourner vers des produits locaux et bio.
– Manger des fruits et légumes de saison pour privilégier les aliments sains sans produits chimiques (pesticides, engrais …) et qui ont des valeurs nutritionnelles plus élevées.
Le commerce responsable est un enjeu majeur pour notre société actuelle et pour les années à venir. Il permet de garantir la protection de l’environnement et de promouvoir le développement durable à tous les niveaux de la chaîne de production. Cet enjeu est capital et doit donc faire l’objet d’une réflexion dans le domaine du e-commerce et dans votre stratégie de vente en ligne.
D’un point de vue éthique et social, le commerce responsable défend les conditions de travail des salariés, la rémunération des producteurs mais aussi le bien-être des animaux.
Les consommateurs ont un rôle clé à jouer en choisissant des produits éco-responsables et en encourageant les entreprises à adopter des pratiques durables.
Les entreprises, quant à elles, doivent être transparentes en communiquant sur leurs pratiques et en s’engageant à améliorer leur impact environnemental et social.
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